Pommier

Localisation géographique

On trouve des pommiers en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Il semblerait que l'ancêtre des pommiers soit une espèce asiatique (Kazakhstan).

Utilisation historique

Nous n'avons pas de traces historiques de son utilisation en teinture. C'était néanmoins un arbre courant à l'époque et dans les régions étudiées, il est donc plus que vraisemblable qu'il ait été utilisé. Du pommier, du poirier et du cormier écrit en 1804 par Louis Dubois cite l'écorce de pommier comme matière tinctoriale avec laquelle on peut obtenir un jaune solide.

Parties de la plante utilisées

On utilise l'écorce, plutôt celle des jeunes branches, et aussi les feuilles.

Procédé(s) de teinture

Pour notre expérimentation, nous avons fait macérer l'écorce broyée en petits morceaux (même poids que celui de la fibre à teindre) dans des bains acide, neutre ou alcalin pendant trois jours. Les bains ont ensuite été portés et maintenus à ébullition pendant deux heures et demi avant d'être filtrés.

Nous avons également fait macéré des feuilles fraîches de pommier (même poids que celui de la fibre à teindre) dans des bains acide, neutre et alcalin pendant deux semaines. Les bains ont ensuite été portés et maintenus à ébullition pendant une heure et demie avant d'être filtrés.

Lors de la teinture elle-même, les différents bains ont été maintenus une heure à 90°C.

Résultats obtenus

La teinture réalisée avec l'écorce ne présente aucun intérêt, il n'y a pratiquement aucune coloration, sauf très très légèrement rosée . Mais nous avions récolté de l'écorce épaisse du tronc, et non celle de jeunes branches.

Avec les feuilles en revanche on obtient de très jolis tons qui vont du brun (mordançage au sulfate de fer) au vieux rose (bain neutre à l'alun) en passant par l'orangé (bain acide à l'alun).

Palette obtenue avec le pommier