Bourdaine
Localisation géographique
On la retrouve en Afrique du Nord et en Asie, et dans toute l'Europe, à l'exception des régions méditerranéennes.
Utilisation historique
On retrouve des recettes de coloration textile à base de bourdaine à partir du XVIIIè siècle en France. D'autres recettes existent traditionnellement en Hollande. Nous n'avons pas de traces de son utilisation en teinture aux périodes antérieures, mais la bourdaine étant courante dans les lieux et aux périodes étudiées, son emploi est possible.
Parties de la plante utilisées
On peut teindre avec l'écorce, ou avec les fruits.
Procédé(s) de teinture
Pour notre expérimentation, nous avons fait macérer l'écorce broyée en petits morceaux (même poids que celui de la fibre à teindre) dans des bains acide, neutre ou alcalin pendant trois jours. Les bains ont ensuite été portés et maintenus à ébullition pendant deux heures et demi avant d'être filtrés.
La bourdaine acidifie le bain : notre neutre avait un pH de 6,2. Mais après quatre jours de macération, les bains sont au contraire plutôt alcalins.
Lors de la teinture elle-même, les différents bains ont été maintenus une heure à 90°C.
Résultats obtenus
On obtient de jolis bruns, rosés avec un mordançage à l'alun, en bains neutre et alcalin.
Les sulfates de fer et de cuivre n'apportent pas grand chose, on perd juste le côté rosé, et cela, alors que les échantillons avaient été oubliés et qu'ils étaient donc restés plus d'une heure dans les bains.
Légende des images (en gras, les nuances intéressantes) |
Mordançage à l'alun |
Mordançage alun et sulfate de fer |
Mordançage alun et sulfate de cuivre |
Teinture en bain acide |
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203 |
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Teinture en bain neutre |
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Teinture en bain alcalin |
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209 |
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