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Le Livre de Veles : Partie I

Planche de dédicace :

Le nom de ce manuscrit a été pris sur la planche de dédicace, dont le texte est présenté ci dessous :

1- Nous dédicaçons ce livre à Veles, à notre dieu, c’est la force de notre survie
2- En ces temps, vivait un homme qui était à la fois gentil et bon, on dit de lui, qu’il était considéré dans les terres de Russie, comme l’Ancêtre.
3- Il avait une femme et deux filles. Ils avaient un troupeau, des vaches et quelques moutons.
4- Et avec ce bétail, ils vivaient dans les steppes. Cet homme n’avait pas de maris pour ces filles. C’est pourquoi il priait
5- les Dieux, afin que sa descendance ne périsse point. Alors Dahzbo entendit sa prière et il l’exauça
6- Il lui donna ce qu’il désirait, car les filles de cet homme furent donné en mariage. C’est à partir de cet événement,
7- Que nous allons débuter ! Cet enseignement que nous lisons, il nous fut donner par le dieu Veles
8- Pour le bien de nos jeunes hommes. Pour lui nous nous rassemblons et nous lui adressons cette prière :
9- « Sois un guide béni, pour maintenant et pour toujours, pour des siècles et des siècles. »
10- Nous disons ceci aux faiseurs de miracles. Ce qui à été fait ne peut être défait.



Europe de l'Est - Principaux sites
des évènements qui ont été décrits dans le livre de Vélès.

 

Planche I-A

Les Tribus de Kisko et Oriy

La cause de notre égoïsme peut-être expliqué par ce qui suit. Mais avant tout, je tiens a préciser que c’est pour le bien de nos famille (clans), afin de ne pas en décevoir certains, et de dire la vérité aux autres, que nous allons maintenant relater la première source de discorde qui fut parmi nous, ainsi que l’histoire du prince, qui était connu sous le nom de Kis’ka.

Le prince Kis’ka a emmené les familles dans les plaines ( steppes) avec leur bétail, dans la direction du sud. Il séjourna là où le soleil brille. Père Oriy vint alors à lui, et lui parla en ces termes :

« Nous avons tous deux des enfants, des hommes, des femmes et des vieillards. Nous devons les protéger des ennemis. C’est pourquoi je te fais cette proposition, donne-moi tes moutons et ton bétail, ainsi nous formerons une seule et même tribu. Afin que les dieux nous viennent en aide, et que nous ayons bonne fortune pour les temps à venir. »

Une clameur monta alors de l’assemblée, certains dirent même : « Ceci est difficilement applicable pour ceux qui sont unis. » Et ils parlèrent d’autres choses. Enfin le Père Oriy éloigna ses troupeaux et son peuple de la tribu de Kisko. Il prit sa tribu à part et lui dit : « Ici nous bâtirons une ville forteresse. » Mais ce site était sauvage, constitué d’une plaine nue et forestière

Kisko parti alors à son tour, et emmena sa tribu n’importe où, sauf là où il ne serait pas obligé de se mélanger avec la tribu d'Oriy. Car ils pensaient qu’ils étaient plus vieux que les autres. Ils s’installèrent donc sur d’autres Terres. Kisko s’éloigna donc et organisa un autre territoire pour s’y installer.

C’est ainsi que les deux tribus commencèrent à se séparer, leurs lois furent différentes, ils étaient devenus pratiquement étrangers les uns les autres. Prospérant, se renforçant chacun de leur coté, les deux peuples ne s’affrontèrent cependant pas.

La tribu de Kisko commença à devenir célèbre, il en fut de même pour le peuple d’Oriy, car la renommée de la bataille les précédait. Les steppes alentours les connaissaient, comme elles connaissaient leurs flèches et leurs épées…

 

Planche I - B Les Izveans apparurent sur ces terres, et ils s’emparèrent des troupeaux. Kisko vint alors à leur encontre. Dans la première bataille, il les mit en échec, la deuxième fois il les mit en défaite. Mais son peuple commençait à être épuisé, et n’ayant plus assez de nourriture, il tombait de fatigue. C’est ainsi que ce peuple fut battu par l’épée.

Père Oriy dit :

« Tel la boisson remplissant ceux qui sont morts, alors ils seront aussi ivres de joie dans la victoire, et leurs nourritures les ralentiras »

Le cœur de Oriy s’emplit de haine, et il appela les clans familiaux de sa tribu à défendre le peuple de Kisko. Ainsi, ils se mirent tous en selle sur leurs chevaux et foncèrent sur les Izvéans. D’une manière si impressionnante que les Izvéans furent vaincu et mis en déroute. Les Izvéans battirent en retraite jusqu'à la ville d’Izva, car leur force était brisée

En étant unis nous devenons plus forts et non le contraire. Les étrangers ne pourront jamais nous envahir. Nous nous battrons jusqu’au bout pour ces plaines (steppes), nous ne nous rendrons jamais, et nous avons avec nous la renommée que nous inspirons à nos ennemis, qui sont contre nous.

De nous voir menés une vie de prospérité, ils convoitent nos vaisseaux (caravanes) de la confrérie qui sont remplis d’argent, et même nos poteries en terre garnis de grain, de viande et de veau.

Notre vie est d’être dans les plaines jusqu’à la fin de nos jours. Ceux qui sont plus pauvres que nous dans le monde, n’ont pas a nous parlé d’un autre mode de vie.

Ce qui a été dit dessus est vrai, ceux qui parlent de nous de la sorte, ont tort, parce qu’ils parlent avec fausseté. Et c’est ainsi que cela doit demeurer.

 

Planche 2-A
Exemples des Wendis et des Anti

Il est raconté dans les temps anciens, que nous avons du nous unir avec les autres, que nous avons formé une grande puissance, que nous avons donné naissance à notre Russie, à Holyn. Dans 300 villages et villes il fumait un feu de bois de hêtre, Péroun était sur notre terre. L’oiseau Matr Sva chante et attend ces jours, où la roue de Svarog nous reviendra. Et ces jours viennent toujours vers nous…

Matr Sva nous a dis que si seulement nous défendons notre terre mieux que les Wendis, qui allait là où se trouvait le soleil, un lieu où les ennemis n’avait pas encore labouré le sol, et eux n’avaient pas une foi incorrecte. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons rester sur nos terres. (Prince) Borovin s’y essaya selon sa force, et le peuple avait foi en ces mots. Nous pouvons nous tromper, mais non sans raisons, et nous ne croirons pas jusqu’à ce que nous ayons vu.

Les Wendis sont alors retourner sur nos terres, dans les plaines forestières, et ils virent les habitations brûlées. Comme le faisaient les réfugiés que nous avons chassés de chez nous, après la marche du pays des Cinq- Rivières.

Et ce que Matr Sva à dit a attisé les braises sur le feu ; elle inclina la tête.*

Les dieux Koupal et Dazhdo doivent être honorés parce que ces terres seront envahies, et les chevaux détruit, si nos fils deviennent négligents. Les chevaux sont les personnifications des dieux, pour ces dieux qui sont dans les plaines (steppes) il faut leurs donner du fourrage.

Nous devons obéir à ces préceptes, et ne pas faire comme a l’époque des Antis. Les Antis ont détruit maintes fois par l’épée, et réduit en poussière beaucoup de maison, depuis que les étrangers n’ont pas construit d’autres demeures.

Notes : autre traduction possible

Et ceci fut relaté par l’Oiseau Sva qui nous a expliqués comment le Feu nous fut donné par Smar’, et comment ses paroles furent idiotes, mais c’était là sa peine.

(Une tentative de traduction pour Matr Sva est Mère du Ciel ou Mère Hibou. Ici « Sva » s’identifie à l’ukrainien moderne « Sova »: Hibou ; ou « Svar »: le Ciel)

 

Planche 2-B
Histoire des Russes

Puis Père Oriy est venu avant nous tous ; mais c’est son fils Kie, qui guide maintenant les Russes, et Sheko est le chef des Tribus, pendant que Khorev’ dirige ses Khorovians. Et ils divisèrent ainsi le territoire. Comment pouvons nous être ainsi les petits-enfants des dieux ? Depuis que Khorev et Shekh avaient quitté les autres tribus !

Puis nous nous sommes installés près des Montagnes Carpatiques. Nous avons fondé d’autres cités, rencontré des camarades d’autres tribus, et amassés de nombreuses richesses.
Mais les ennemis sont venus nous attaquer, alors nous nous sommes dirigés vers la cité de Kie et celle de Holun. Ainsi, Nous avons commencé a nous installer, brûlant des foyers de feu pour Svarog, et offrant des présent de remerciements aux dieux en guise de sacrifice. Et c’est ici que Kie est mort après qu’il nous ait gouvernés durant près ans. Après lui vint Lebedian, qui s faisait appellé Slaverié, il régna pendant 20 années. Puis vint Veren, de Vlikohrad ( la grande cité), qui nous dirigea aussi pendant 20 ans, et après Serzhen’ qui gouverna pendant 10 années.

Puis les Hodis sont arrivés sur nos plaines steppes, faisant le mal. Ainsi nous avons eu le même destin que nos grand parents qui se battaient pour leur survie. Puis nous fumes connu sous le noms de Slaves, car nous prions les dieux [ une traduction du mot ukrainien « slav » signifie aussi prier]. Parce que nous sommes, après les dieux, les petits-fils de Svar (le ciel) et du dieu Dazhbo.

Nous avons aussi souffert du Mal. Mais, parce que nous avons la puissance et le pouvoir, nous nous défendons puissamment contre les Invasions du peuple Hodi pendant plus de 10 siècles (ou 6 siècles ….). Nous avons eu le soutient des Ilmérians, et avons put obtenir la victoire sur nos ennemies. Pour ceux qui sont dix fois supérieure en nombre, se défendre est d’autant plus facile.

Le brave Osi commença a les attaquer. Mais Assyria fit alors d’autres plans, après avoir capturé les armements, elle a échangé des épées en acier contre des moutons et des béliers. Et cet avantage elle l’eut du seul Svarog.

Notes :

Le Prince Kie qui est référé dans le premier paragraphe est Kie I, le fils d’Oriy. Il vécu aux alentours de 650-600 avant J.C.

Le troisième paragraphe fait référence a Kie II, qui est évidement son descendant, qui régna d 473 a 503 après J.C.

Les autres gouvernants mentionné dans le troisième paragraphe ont vécu selon cet ordre chronologique :

Lebedian (Slaverian) 503 - 523 après JC
Veren 523 - 543
Serezhen’ 543 – 553

Le Prince Serezhen’ a périt dans le conflit qui eut lieu avec les invasions Avar qui migrèrent en Europe en 553.

 

Planche 3-A
Le conflit avec les Goths

Maintenant l’Oiseau Matr Sva étend et bas des ailes, car les ennemis marchent contre eux. Les tribus voisines sont séparées, ce qui donna une ouverture, permettant ainsi aux envahisseurs d’attaquer. Une grande vague de peine et de souffrance traversa alors notre terre, les logements brûlés dans les plaines invoquent Svarog, et la Douleur pleure aussi pour nous, et Matr Sva invoquent le très Haut, qui donne à la forêt, le feu pour nos foyers.

Puis les dernières tribus sont venues nous porter assistance, c’est alors que nos pères ont réduit les ennemies, ainsi (le prince) Hemat’rekh s’est retiré, les Hodis se sont installé en Galice Mineure et ont migré vers les bords de la mer.

C’est ainsi que nous avons obtenu les terres jusqu'à la rivière Don. De l’autre coté de la Don se trouve la grande rivière Kalka qui est la frontière entre nous et les tribus primitives.

La bas, les Hodi ont combattu 400 ans contre leurs ennemis. C’est pourquoi nous possédions notre terre, et nous avons labouré les fertiles terres alanianes, fait du commerce, échangeant du bétail, du saindoux contre des bracelets en or et en argents, et contre des boissons nutritives contenu dans les gourdes en peau.

Mais ces Hodi nous envahirent une nouvelle fois, et le conflit dura dix longues années. Mais nous avons maintenu fermement nos positions et gardé notre terre.

En effet nous devons nous défendre contre les attaques ennemies, ils viennent des trois coins du monde, comme lors des festivaux, ces festivals sont :

Le premier festival est le Koliad’
Le second est le Yar’
Puis vient le festival de la « Magnifique Montagne »
Et enfin le Grand et Petit Festival d’Automne

Ces festivals viennent lorsqu’un homme arrive de la ville pour se diriger vers les bancs du Foyer ; à travers les terres par lesquels les Iriy partent de chez nous vers les autres (nations), et une fois la bas ils reviennent.

 

Planche 3-B
Un appel pour l’Unité.

Ô Frères, tenez le pour dit – la tribu à la tribu, la famille à la famille, et défendez votre terre, pour qu’elle soit notre et qu’elle n’appartienne jamais aux autres. Parce que nous sommes les Ruthenes, les adorateurs de nos Dieux. Nos chansons et nos danses, nos jeux et nos cérémonies sont tous pour leurs gloires.

Même si nous tombons blessés sur le sol, et que nous portons une poignée de terre à notre blessure, que nous la martelons, pour qu’après la mort nous puissions nous tenir devant Marmoria, afin qu’elle dise :

« Je ne peux pas tenir pour coupable celui qui est rempli de terre
Et je ne peux pas non plus les séparer l’un de l’autre »

Et les dieux qui vivent ici ajoutent ensemble :

« Tu es un Ruthène et le resteras à jamais, parce que tu as mis de la terre sur ta blessure. Et que tu l’a apporté à Navia. »

En ces temps de paix, beaucoup de princes ont été choisis lors d’assemblées, les Viches, chacun séparément. Et tous ces hommes qui furent élevés au rang princier, étaient des hommes humbles et droits, qui en tant que tels avaient labourés la terre. Mais ils étaient appelés à devenir prince, car ils devaient prendre soin de leur peuple et le servir. Tel le pain, la nourriture, et divers produits de luxes. Les princes ont une autorité au-dessus du peuple, et transfèrent leurs autorités a leurs fils, du père vers le fils et parfois au petit-fils.

 

Planche 4-A
L’histoire de Voronzents

Voici Dazhbo avec tous ces pouvoirs pour aider son propre peuple. Ainsi n’ayez aucune crainte, parce que, jusqu'à la fin des jours, « celui qui dirige selon ses souhaits » s’inquiète pour nous. Et maintenant nous attendons, ce que nous devons faire.

Donc Vorozents était une petite ville forteresse, où les Hodis avaient installé leur campement, les Ruthènes les ont alors, attaqués. Elle a été détruite par la prière du feu, la poussière ainsi que les cendres étaient charriées par le vent dans toutes les directions. Elles fut ainsi abandonnée par les Hodis.

Cette terre est la Terre des Ruthènes (russes), c’est pourquoi tu ne devras jamais l’abandonner, ni même l’oublier, car le sang de nos pères y à été versé. C’est pourquoi nous exigeons Vorozents, car nous étions dans notre droit. Cette éloge traversa les Ruthènes, et fut entendu par Svarog. « Vous devez l’entendre jusqu’à sept fois, et vous le recevrez à la fin, ô noble Ruthènes. »

Jusqu’ici les Orengians et les Rugians ont prit une place importante, et ce pour tous les foyer de feu allumer, lesquels nous devions confirmer. Les Rugians ont donné de leur plein gré la nourriture et la boisson de leurs vivants jusqu’à leur mort, ils nous ont servi. Beaucoup d’entre eux ont laissé leur os en défendant notre terre.

Comme dans la période de Mezenmir, nous avons fait une alliance avec les Antis, et chantez des prières aux dieux. Ainsi l’éloge de notre peuple a grandit, jamais on a prié, on faisait seulement l’éloge. Et ainsi formulant des prières seul, nous avons lavé nos corps, et bien sûr nous faisions l’éloge.

 

Planche 4-B<
Histoire et Coutume.

Nous buvons la boisson du Soleil pour la gloire, 5 fois par jour. Nous allumons les feux de chênaie, nous l’alimentons avec des gerbes, et effectuons des prières pour eux… Car nous sommes les petits-enfants de Dazhbo, nous ne devons pas négliger nos prières et nos testaments...

Les Antis étaint installés le long de la rivière Kolan, mais autrefois nous étions les Ruthènes, et nous leurs avons survécu…

Volyn était au premier rang, elle combattait les ennemis avec une grande bravoure. Volyn était la première parmi les familles de la tribu. C’est pourquoi les Volyn et les Anty s’allièrent et s’unirent sous le commandement de Mezenmir, Ils remportèrent ainsi la victoire face aux Hodi, et les divisèrent en deux parties.

Il y avait aussi les Yehuni*, qui vinrent les affronter, les Yehuni buvaient le sang des Slaves, c’était une sinistre bataille. Et lorsque cette tribu s’allièrent avec les Hodi, ils attaquèrent nos Pères. Mais ils furent vaincus et détruits.

Puis vint les Obri (Avars) qui affrontèrent le Prince et le tuèrent. C’est ainsi que la Mer Bleue (mer Baltique) fut éloigné des territoires Ruthènes.**

Les Dieux Ruthènes n’exigait pas de sacrifices humains, ni celui d’animaux, ils acceptaient seulement les produits naturels tels que les fruits, les fleurs, les grains, le lait, et la « boisson du soleil », fabriqué à partir d’un mélange de miel et d’herbes. Ce sont les Varègues*** et les Alani qui ont introduit l’épouvantable sacrifice humain. Mais nous ne devons pas faire cela, car nous sommes les petits enfants de Dazhbo, nous ne devons pas suivre les traces des étrangers…

* note : Il semblerait que ce soit la tribu des Yehoni qui fut à l’origine du nom de Baba Yaga ( Yehoni s’écrit yiéghani en russe, cette tribu avait la réputation d’être cannibale, elle est plus connue en Europe sous le nom de « Huns » )

** note : Ce passage fait évidemment référence à la mort du Prince Serezhen en 553 après J.C

*** note : « Varègue » était le nom que les Russes donnaient aux Vikings.

 

Planche 5-A<
Coutumes : la vision d’Oriy*

Ceci est notre offrande : du miel, et la « boisson du soleil » qui est mélangé neufs fois avec des herbes, puis vieillit pendant trois jours sous le soleil, et ensuite elle est filtrée à travers un tissu en laine. Ce sera notre sacrifice aux Dieux de « Prav », qui sont nos ancêtres. Nous sommes les descendants de Dazhbo, depuis que nous glorifions nos Dieux, jamais nous ne prions pour obtenir un quelconque confort personnel…
Aux Dieux nous disons ceci : « Marchez à travers le pays Ruthène. Mais ne marchez jamais sur la voie qui est derrière nos ennemis »

L’oiseau de la victoire « Matr Sva » nous encourage à chanter notre triomphe sur nos ennemis. Nous croyons que la parole nous vient de l’oiseau du ciel et de Svarog qui est venu à nous à travers les forêts. Nous nous sentons concerné par l’élection de nos Princes. En effet quand l’Ennemi vient à nos frontières, il ne la traverse jamais, car nos Princes lui font faire demi-tour. De la même manière nous faisons attention à la « cérémonie de la Gerbe »**, sachant que nous prions pour notre gloire, nous ne demandons ni n’exigeons jamais le sacrifice du malpropre animal (le porc).

Nos ancêtres ont vu Oriy lorsqu’il est monté vers les nuages, lorsqu’il a été emmené avec force vers la forge du Dieu Péroun. Oriy y’a vu alors, le jeune Péroun forgé les armes pour combattre les ennemis. Tout en forgeant Péroun lui disait :
« Ces arcs et ces épées que nous avons, sont pour nos guerriers, tu ne dois pas craindre nos ennemis. Car je les détruirais jusqu’à la racine, et leur volonté sera réduite en bouillie, écraser jusqu’à leur plus petit doigt, tel le sol dans les marais. Ils seront alors comme des animaux, comme des porcelets réduits en abats, et leur puanteur se répandra sur leur chemin. C’est pourquoi lorsque l’on parlera d’eux, on dira qu’ils sont des porcelets puants et des porcs.

En disant ceci, le jeune Péroun continuait à forger les épées. Oriy relata alors ce qu’il avait vu. Ce qu’il vit, il le transmis à nos ancêtres, ainsi que notre lutte pour la vie et la victoire pour les siècles à venir. Mais aujourd’hui, nous croyons que ce n’était pas aussi vrai.

* note : Oriy vécut aux alentours de 700 - 600 avant J.C

** note : la gerbe est l’attribut du Dieu Rod, la « Cérémonie de la Gerbe » est donc une cérémonie en son honneur.

 

Planche 5-B
Un discours

Je suis venu de la tribu des Tivérians, et de la « mer bleue » (mer baltique), et de Surozh (Péninsule de Crimée), jusqu’à votre demeure. Et je vous parle ainsi, grâce à l’expérience que j’ai acquise.

Dans les anciens temps de notre alliance avec les Anti, il y’eu également beaucoup de sang. Puis vint les Rus’, qui versaient le sang, mais nous avons survécu jusqu’au bout… Et cette terre fut notre, une terre de familles et de tribus slaves, nous glorifions ainsi les dieux, jamais ne quémandant leur pouvoir, mais au contraire nous le glorifions. Nous prions aussi notre ancêtre Svarog, qui était, est et sera notre guide à partir de ce jour jusqu’à la fin des temps.

Note : ce texte pourrait être une partie du discours de Kisek (Cf. PLANCHE 7-A, Partie I )

 

Planche 6-A<
L’histoire de Slaven et de Skiv

A cette époque vivaient les Princes Sloven et son frère Skiv, il y’avait alors un grand conflit dans l’Est. Tout deux décidèrent donc :

« Allons vers les terres Ilmériennes »

Et c’est ce qu’ils firent.

Le fils de Sloven, Bostar, qui avait été laissé aux bons soins du vieux Père Ilomer fortifia sa cité. Skiv quant à lui, s’établit près des terres bordant la mer. Bostar avait un fils Wend, et un petit-fils, qui était le seigneur des plaines du Sud. Il possédait aussi beaucoup de bétail.

Mais les Yési étaient là, une disputa éclata alors, au sujet des terres labourables et cultivables. Ces terres s’étendaient du Danube jusqu’au montagnes de Russie et la vallée des Carpates. Lorsque la situation s’apaisa, il hissa des palissades, et protégea ainsi les terres labourées, il resista ainsi aux ennemis. De sa position il put frapper, et ainsi les effrayés. Il parla donc de cet action aux familles, et lança un appel pour l’Unité. C’est pourquoi ce territoire fut notre pendant 500 années.

Et après une guerre civile éclata parmi les Russes. En combattant les uns contre les autres, ils perdaient leur force, à travers ces conflits internes, la division régnait dans nos rangs. Nos ennemis vinrent du Sud pour s’attaquer à nos Ancêtres. Le combat s’engagea alors et s’étendait du territoire de Kiev jusqu’aux plaines et aux littoraux de la mer.

Mais ceux qui habitaient les territoires du Nord étaient affaiblit, il s’allièrent alors avec les Thraces pour marcher contre l’ennemi. Maintenant les Scythes ( peut-être la tribu de Skiv ?) étaient unis, ils ont alors testés la force de l’ennemi, et les ont vaincus.

C’étaient les Yéhuni (les Huns), qui venaient à l’encontre du droit qui régissait les plaines Ruthènes . Ce fut une époque de Terreur.

Nous avons traversé cette épreuve et nous nous en sommes servis comme une ligne de conduite sur ce qui doit être fait maintenant. Et c’est en combattant que nous devons les renvoyer…

 

Planche 6-B


Nous devons donc protéger les plaines (steppes), où nous avons installé nos camps, comme l’on fait nos Pères et nos Grands-Pères avant nous, qui avaient de larges camps et devaient défendre leur pâturages et leurs champs de céréales. Pour cela, ils n’hésitaient pas à répandre le sang sur le sol.

Finalement nous avons du abandonner Kolun aux ennemis, cette ville ne comportait pas de palissade. En effet nous avions pour habitude de construire des cités sans palissades circulaires, comme le faisaient nos grands-pères. Ils combattaient pour leurs terres et contre tous les envahisseurs, même si ils tombaient sur le sol, leurs amours de la terre était tel, qu’ils préféraient mourir pour elle. Et nous ne sommes pas allés plus en avant avec ce qu’il nous restait. Où pourrions nous aller, en ces jours, si nous n’avons d’emplacement nulle part ?

Et ceci je le redit, Il faut continuer la lutte, comme l’on fait nos grands-parents. Et même si nous étions vaincus, Péroun viendrait à nous et nous guiderait. Car ils y’a autant de guerriers de Svarog qu’il y’a de grain de poussière sur la terre. Vous serez aidé par la cavalerie qui descendra des nuages pour venir sur la terre, guidé par notre grand-père Dazhbo. Il serait impossible pour nous de ne pas défendre nos ancêtres. Nous ne sommes assurément pas seul, car en cette période nous ne pouvons pas périr. Alors nous prions nos Dieux, pour qu’ils nous viennent rapidement en aide, et nous apporte la victoire sur nos ennemis. Nou sommes sûr d’une seule chose :
Notre Terre tremble sous les pas de l’ennemi. C’est pourquoi, nous devons être prêt de nos fortifications pour faire face aux ennemis. Nous les détruiront avec nos épées et les briseront jusqu’à l’os. Nous ne serons pas vaincu par les vents ennemis jusqu'à ce que nous n’aurons pas éliminer et détruit tous ceux qui nous envahissent.

C’est en ces termes que Kizek parla à ses guerriers…

 

Planche 7.A
Kizek parla donc a son peuple, à une époque où ils étaient attaqué. Ainsi galvanisé par ce discours ils devinrent enragé et vainquirent leurs ennemis. Ce fut le signe de notre puissance, mais nous ne devions pas le montrer. Nous étions habitué à être faible, mais maintenant nous avons le pouvoir. Car nous somme en nombre, Nos ennemis ne sont pas aussi nombreux que les Ruthènes.

Et là où notre sang a coulé, il y a notre terre. Ceci nos ennemis ne le savent que trop bien, c’est pourquoi ils se préparent à nous attaquer. Mais leurs efforts seront anéantis, comme il l’ont déjà été, dans les anciens temps où vivaient nos ancêtres.

Je voudrait dire ces mots pour se remémorer, et que pas un de ces mots ne soient perdu. Il faudrait dire à nos frères, que le pouvoir des Dieux est aussi en eux. Ils viendront a bout de leurs ennemis qui veulent notre terre. Vous êtes les fils de nos Dieux et leurs pouvoirs sera à jamais avec vous.

Malheureusement nous n’avons même plus de pains pour remplirent nos ventres, car il a brûlé dans le feu de la guerre. Même les vaches de nos bétails souffrent du manque autant que nous. Mais nous recevrons bientôt du Sud, nos poignards et nos épées en acier, alors nous serons fort, bien plus puissant que les ennemis.


"L'oiseau de la victoire" mentionné dans la planche 8-A a été trouvé parmi les symboles héraldiques des Princes de la lignée Riurikides.
Cette illustration provient d'un livre publié en 1968 par la maison d'édition Nauka de l'académie des sciences de l'ex URSS.


Campement post-Scythian, le long de la rivière Dnièpre ausii appelé Nepra.

 

Planche 8.A

Où que tu regardes, tu peux avoir cet oiseau [l’oiseau de la victoire] en face de toi, elle te guidera à la victoire. Car nous sommes ses fils et nous nous tenons debout grâce à elle. Et la voici embellie, traversant les mondes pour parvenir jusqu’à nous.

De la même façon qu’elle le faisait à une autre époque, quand les Ruthènes étaient avec les Wendis, et ces derniers voulaient apporter leurs Dieux jusqu’à la mer. Ils s’installèrent en construisant des villes fortifiées et des lieux de cultes. Beaucoup s’étaient égaré, ils sont devenu riches et ont construits des lieux de cultes ornés d’or et d’argent. Beaucoup ont adoré les statuts des dieux en bois, s’adonnant à la tentation. Et ils ont laissé les autres les regarder, voyant cela ils se sont opposé les uns les autres.

Et en ces lieux, nous n’avions pas de parents, ils étaient resté dans les tombes. Nous faisions du commerce avec ces riches. Ils n’y a eut que les plus jeunes qui se sont installé se permettant d’être exploité. Cette terre montrait les signes des morsures du froid et du givre et était peu fertile.

Nous sommes donc allé vers les montagnes des Carpates jusqu’à la ville de Kié. Il y’eut alors beaucoup d’animosité de la part de ce peuple malfaisant. Nous avons donc entamés des chants, disant que nous étions Ruthènes . Nous tenions ces chants de nos grands-pères. Nous chantions ces jours glorieux où nous vivions dans les plaines et où nos pères étaient emplis de gloire.

Il y avait le chef de guerre Bobrets « le meneur de Ruthènes », qui reçut a sa mort le statut de « brave Hordin » de la part de Péroun ; ceci nous ne l’oublierons jamais. Car nous sommes les fils de nos pères. Nous avons en nous l’amour de leur souvenir. Il est dit d’eux qu’ils étaient notre pouvoir, et celui ci nous a été transmis. Car nous les respectons, et ce respect est réciproque.

 

Planche 8.B

Nous disons de nous, que nous prenons soins de nous. En effet nous n’avons pas de maison où prier, mais nous nous dirigeons vers les puits, où l’eau vivante coule. Et en ce lieu respire la liberté, c’est un lieu où les loups carnivores ne sont pas tapis à t’attendre.

Nous nous rappelons de l’époque d’Aldorekh, et de ceux qui se faisaient appeler le Zhervets, ils ne prenaient pas part à nos conseils. C’était des tricheurs et ne tenaient pas parole, ils prenaient nos belles femmes, en les enlevant soudainement. Leurs nombre a augmenté parmi nous, c’était à l’époque des Hodis. Et nous avons dû vivre avec.

Après l’époque des Hodis, nous étions dirigés par les familles et les princes. Il y avait en ce temps le prince Bravlen qui a repoussé les Alanians vers les littoraux de la mer, nous sommes donc allé sur ces territoires occupé, là bas le bétail prospérait. Et les Scythes faisaient paître leur bétails, sur les steppes.

Bien plus tard les colonies grecques ont réapparut. Ils se sont réinstallé et ont fortifié leur cités, car ils nous haïssaient. A cette époque nous nous sommes retiré vers le nord, et pendant 200 ans, nous y sommes restés jusqu’à aujourd’hui.

Aujourd’hui nous sommes dirigés par un autre Bravlen, le grand petit-fils de son grand-père. Et il nous a emmené vers le Sud, ils nous a dit de se confronter aux colonies grecques. Car la Grèce est seule parmi les tribus Alanians, mais fait du commerce de bétails avec nous, et veut nous le prendre contre rien en échange. C’est pourquoi nous avons effrayé les grecques, et les avons repoussé jusqu’à leur pays. Car c’est le territoire Ruthène. Le sang Ruthène est renversé sur cette terre, et de ce fait, ce sang qui abreuve ce sol nous relie a cette terre. C’est ce qui nous donne la volonté de la défendre, jour après jour.

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