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Lahja Jumalille "Vanadis"

Date de naissance
995
Origine(s)
Finlande
Religion(s)
Païenne
Situation familiale
Veuf / veuve
Talents et savoirs faire
Cuisine
Chant
Herboristerie
Textile
Résumé de la biographie

   Je suis née en Finlande en 995, près du lac Eurajoki, et y ai vécu modestement  avec ma mère, pendant un temps.
Je n'ai pas connu mon père, un marchand carélien que ma mère, en femme libre, avait refusé de suivre dans sa région. 

Elle n'a jamais voulu me parler de ses origines et méprisait les richesses. Pourtant, les bijoux qu'elles m'a laissés et les connaissances que j'ai apprises d'elle me laissent à penser qu'elle étaie de naissance assez haute.

Si ma mère fuyait la compagnie des hommes, sauf en de rares occasions, elle me confia que son plus grand bonheur fut d'avoir une petite fille. C'est la raison pour la quelle je me prénomme Lahja Jumalille, "cadeau des dieux". Je crois que c'est aussi parce que je ressemble à mon père, selon elle. Elle a eu beau lui préférer son indépendance, je sais qu'elle l'a aimé. Je le voyais dans yeux lorsque je portais les vêtements qu'il lui a offerts, et qu'elle m'a donnés quand j'ai eu 15 ans. 

Elle n'a malheureusement pas eu l'occasion de les contempler souvent. La même année, elle décida qu'on ne pouvait plus vivre en recluses et qu'il fallait que je mette à l'épreuve tout le savoir théorique qu'elle m'avait enseigné.

Nous partîmes pour Turku, et nous joignîmes à un groupe de marchands suédois qui retournaient à Birka. Je garde de cette première traversée un souvenir enchanté, qui a contribué à me faire aimer la mer depuis, malgré les aléas de la navigation.

Je compris en voyant les yeux émerveillés de ma mère lors de notre arrivée à Birka qu'elle avait dû attendre avec impatience que je sois suffisamment âgée pour qu'elle puisse m'emmener avec elle à travers le monde. Sa soif de découvertes paraissait immense, et pour le moins contagieuse.

Birka ne retint pas notre attention bien longtemps, nous en voulions davantage. Ma mère décida qu'il n'était plus nécessaire que nous nous joignions à un quelconque groupe pour nos déplacements. Après tout, nous nous étions toujours débrouillées seules. Si seulement cette idée m'avait effrayée, j'aurais su l'en dissuader. Mais j'étais bien aussi insouciante qu'elle...

Alors que nous chevauchions vers le sud de la Suède,  nous fûmes surprises par trois hommes en lisière de forêt. Ma mère ne connaissait que les rudiments du combat, et fut rapidement mise à terre par les bandits. Quant à moi, terrifiée, je restai tétanisée sur mon cheval sans rien faire pour tenter de l'aider. Et c'est ainsi que je la vis se faire piétiner par son cheval, paniqué par les grognements des hommes sans doute à moitié ivres, et par leurs mouvements d'épée.

Cette scène revient toujours me hanter dans mes cauchemars, mais depuis j'ai compris que cette mort prématurée l'avait sauvée du déshonneur, et ma douleur s'en trouve un peu apaisée.

Mon salut fut moins cruel que le sien. J'aurais pu faire partir mon cheval au galop et semer ces hommes mais je restais là à fixer le cadavre de ma mère sans prêter attention au fait qu'ils s'avançaient vers moi, quand un quatrième homme tomba du ciel sur l'un d'entre eux, qu'il tua, ainsi qu'un second comparse dans le même mouvement. Le troisième prit alors ses jambes à son coup, et c'est alors que je sortis de ma torpeur, empoignai mon ridicule poignarde et tenta de sauter à la gorge de mon sauveur, qui n'eut bien entendu aucun mal à me maitriser.
Il aime beaucoup à se rappeler ce moment de notre rencontre, ça le fait toujours rire...

Depuis ce jour, je le suis partout, Nesh Ryltarson. Moi je préfère l'appeler Keltörn, "l'aigle celte", en souvenir de ce jour où il est tombé sur mes agresseurs (non pas du ciel mais tout simplement d'un arbre où il s'était endormi, comme il me l'expliqua par la suite) tel un rapace; et parce que je l'avais bêtement pris pour un celte...
Lui m'a surnommée Vanadis. Il m'a expliqué que c'était une des manières d'appeler la déesse Freyja. Dans mon pays, personne ne m'en a jamais parlé, mais il parait qu'elle est très importante et très belle.
Alors ce surnom me fait rougir un peu, car je trouve que je ne le mérite pas. Et ça aussi, ça le fait rire...

Moi qui croyais que ma mère m'avait enseigné tout ce qui avait à savoir, je me rends compte chaque jour à quel point je me trompais.
Keltörn m'a appris sa langue, ses coutumes et ses croyances, et mon savoir ne cesse d'augmenter, car nous sommes devenus mercenaires.

Peu de temps après mon sauvetage, Keltörn m'annonça qu'il souhaitait aller vers l'ouest, et s'engager comme mercenaire dans la première puissante troupe qui croiserait sa route.
Bien sur, il refusa que je le suive, mais mon obstination n'avait d'égal que mon désir de voyager, et il fut forcé de m'emmener avec lui, dans un périple hasardeux qui nous mena jusqu'en Irlande, où notre chemin rejoignit enfin celui d'Aed Abrat Mac Suibhne et de ses mercenaires de la Branche Rouge, en l'an 1012.

Malgré mon jeune âge et ma condition de femme, et peut être grâce à mon fort caractère, je fus intégrée sans problème, parmi ceux qui sont aujourd'hui ma famille, ceux pour qui je donnerais ma vie.

 

 

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